Désir de femme…

Je marchais le long de cette longue avenue.
Tu venais vers moi d’une allure convenue.
Il régnait une fraicheur de matin d’hiver.
Elle me permit de te proposer un verre.

Nous nous sommes assis au fond de ce café.
Vous sentez le plaisir de nos mains réchauffées ?
Ils nous proposaient leurs bonnes viennoiseries.
Elles s’approprieraient à la causerie.

Je sentais nos regards brûlants s’entrecroiser.
Tu paraissais, par ta bouche, m’apprivoiser.
Elle semblait dire, sans bouger, ton amour.
Nous nous étions sans préalable rapprochés.
Vous percevez nos émotions accrochées ?
Elles magnifiaient ma femme pour toujours.