Femme de toi

Peinture de Jack Vettriano

Du nacre de la soie, j’ai habillé mes seins ;
Les échos de ta voix font frissonner mes reins.
Ma nuque réclame le parfum de ton souffle
Tandis que le rose de mes joues je camoufle.

Un frisson égrène son intime tourment,
Cristallise en désir le moindre frôlement.
Mes mains cherchent à tromper mon impatience,
De mon âme jaillit un serment d’allégeance.

Mes sens incandescents plaident en leur faveur,
Rassurés maintenant par tes yeux butineurs.
Une chaleur sourde s’insinue dans mon être,
Je dérive vers toi, dans tes bras m’enchevêtre.