Ce verre de vin, bien qu’excellent, était de trop.
Peut-être trop fatiguée, ou trop affamée ?
Mais affamée de quoi, de qui ?
Ce verre de vin, bien qu’unique, a eu raison de moi.
Ma tête tourne, j’ai du mal à faire le point.
Le point sur quoi, sur qui ?
Tout est de ta faute, c’est toi qui l’as voulu.
Un apéritif impromptu, un vin sucré, velouté.
Du velours ? Où donc, pour quoi ?
Tout est de ta faute, c’est toi qui m’as servi.
Ton sourire espiègle, mes lèvres humides.
Humides ? Pour quoi, pour qui ?
Tu attends, sûr de toi… Je m’avance, mal assurée.
Mes jambes chancèlent, tes yeux malicieux sur moi.
Chanceler ? Oui, je te veux. Maintenant.