Je marchais au bord de cette longue avenue.
Tu venais à moi en habits décontractés.
Il faisait une chaleur de soirée d’été.
Elle s’opposait à ma tenue convenue.
Nous nous sommes installés en bord de terrasse.
Vous n’imaginez pas les regards stupéfaits ?
Ils semblaient séduits par ce tableau si parfait.
Elles se voyaient volontiers à notre place.
Je sentais nos mains brûlantes s’entrecroiser.
Tu paraissais, par ta bouche, m’apprivoiser.
Elle exprimait, sans l’articuler, notre flamme.
Nous nous étions, sans préambule, resserrés.
Vous voyez ses lèvres, mon lien préféré ?
Elles subliment en moi ma céleste femme.